Découpage morphologique en créole : du statut des séquénces "la, lí, lè, lé" + nom dans les créoles guadeloupéen et martiniquais
Auteur / Autrice : | Serge Colot |
Direction : | Michel Paillard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Formes et représentations en littérature et linguistique (Poitiers) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les créoles à base française présentent nombre d'associations " déterminant possessif ou défini + nom ", héritées du français. Celles-ci sont regardées comme des unités de langue, suite à un phénomène dit d'agglutination, privant le déterminant de sa valeur. Si cette analyse peut s'appliquer aux suites déterminant possessif + nom, en étant toutefois nuancée, elle semble insuffisante s'agissant des suites déterminant défini + nom, dont le nombre, la forme et la valeur varient significativement d'un créole à l'autre. Une étude approfondie des créoles guadeloupéen et martiniquais montre que s'il y a bien des cas d'agglutination, les suites déterminant défini + nom sont souvent non agglutinées : le déterminant défini français antéposé a , dans certaines configurations, gardé son statut, notamment en créole guadeloupéen, où il survient toujours dans un contexte générique, par opposition au déterminant défini postposé créole qui se manifeste toujours dans un contexte spécifique.