Thèse soutenue

L' esthétique du sublime dans les peintures d'Henry Füssli (1741-1825) d'après les pièces de William Shakespeare

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Auteur / Autrice : Nathalie Pourcel-Padilla
Direction : Elisabeth Soulier-Détis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Anglais
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Montpellier 3

Résumé

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Artiste anglo-suisse, Johann Heinrich Füssli (1741-1825) reste l'une des figures majeures de la peinture shakespearienne qui vit le jour en 1728 avec William Hogarth. Füssli met en œuvre une esthétique du sublime dans le traitement de l'espace et dans celui du corps humain. Bien qu'il ait recours à des théories du sublime comme celle d'Edmund Burke (qui fut appliquée à la peinture par de nombreux peintres shakespeariens ou non), de John Dennis, ou de Jonathan Richardson, l'artiste exprime une forme picturale de sublime qui paraît originale en comparaison de celles choisies par ses contemporains. Au sublime de privation s'oppose un sublime de révélation, fondé sur l'expression des effets physiologiques des émotions de terreur ou d'admiration. La science a également un rôle à jouer dans cet expressionnisme émotionnel, puisque la dissection ou l'entomologie permettent à Füssli de représenter le corps humain plus puissant qu'il ne l'est. Les personnages shakespeariens sont alors grandis.