Thèse soutenue

L'architecture et l'urbanisme à Bordeaux sous la municipalité d'Adrien Marquet (1925-1944)

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Auteur / Autrice : Marie-Françoise Bénech
Direction : Dominique Jarrassé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art contemporain
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Jury : Président / Présidente : Claude Massu
Examinateurs / Examinatrices : Marc Agostino, Bernard Lachaise, Danièle Voldman
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Agostino, Bernard Lachaise

Mots clés

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Résumé

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En 1925, grâce à A. Marquet, les socialistes s'installent pour la première fois à la mairie promettant aux électeurs : modernisation de la ville, amélioration des conditions de vie et travail pour tous. Pour le maire, architecture et construction sont synonymes. La volonté de rompre avec les choix de ses prédécesseurs le pousse à opter pour un style résolument moderne. L'aide et les compétences de J. D'Welles, (ingénieur architecte de la ville depuis 1921, architecte en chef en 1929, urbaniste en 1938) vont jouer un rôle caital. Entre 1925 et 1929, on bâtit pour moderniser, l'objectif est de faire vite pour ne pas décevoir un électorat dont le maire aura besoin pour triompher une nouvelle fois en 1929. Les premières constructions (édifices publics, équipements, aménagements de locaux scolaires et quelques logements) sont vantées avec excès par la presse locale et les déclarations municipales. Réélu en 1929 pour son pragmatisme et le contexte de crise lui fixant pour principal but d'occuper la main d'oeuvre, A. Marquet entame dès 1930 une politique de grands travaux. Ministre en 1934, il est sûr d'avoir trouvé de réelles solutions aux problèmes du moment. De grandes réalisations font alors connaître Bordeaux au niveau national et international. Parallèlement, l'urbanisme commence à devenir une préoccupation municipale même si A. Marquet assimile cette notion à celle de d'équipement. Entre septembre 1939 et 1944, la guerre met un terme aux grandes constructions. Néanmoins sur l'ordre du maire, J. D'Welles prépare l'avenir en réalisant un vaste plan d'urbanisme à exécuter dès le retour de la paix. Volontairement oublié, le travail accompli pendant ces dix-neuf ans a cependant été trés important par sa qualité et son volume. Trop modérés, A. Marquet et l'architecte en chef ont pourtant malheureusement laissé passer l'occasion de changer profondément le visage de Bordeaux.