Thèse soutenue

Etude des jonctions communicantes in vivo dans le testicule de souris normale et pathologique et in vitro dans une lignée cellulaire de type sertolien 42GPA9

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Auteur / Autrice : Abdesselam Lablack
Direction : Jean-Pierre Bisson
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie de la cellule normale et pathologique
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Paris 5
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Bisson
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Bisson, Jacqueline Selva, Jean-Pierre Dadoune, Georges Pointis, Dominique Segretain
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacqueline Selva, Jean-Pierre Dadoune

Résumé

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Le testicule qui assure la spermatogenèse et la production d'hormones, est régulé par de nombreux effecteurs paracrines et juxtacrines et des communications intercellulaires. La spermatogenèse joue un rôle clé dans la stérilité masculine. Les cellules de sertoli participent à la synchronisation de la maturation gamétique par l'intermédiaire des jonctions communicantes qu'elles forment entre elles. Les modèles étudiés sont des souris adultes et pré pubères, et le mutant ébouriffé. L’analyse biologique de ces mutants, nous a permis de montrer une désorganisation des mitochondries de la pièce intermédiaire, que l'on peut mettre en rapport avec une diminution de l'expression des connexines. Au cours du développement du testicule de souris normale, la présence et la localisation de la CX43 dans le tube séminifère a été analyse par immunofluorescence et RT-PCR. Nos résultats démontrent l'évolution des connexines qui suivent la mise en place de la barrière hémato-testiculaire. Cependant, l'étude des jonctions communicantes impliquées dans la prolifération et la différenciation des cellules germinales et des cellules de sertoli est limitée par l'impossibilité de maintenir les différents types cellulaires testiculaires en culture pendant un temps suffisamment long, sans perte des fonctions différenciées. Nous avons pu établir en collaboration avec le groupe de CJF INSERM une lignée 42GPA9 de cellules testiculaires immortalisées à partir de souris transgéniques exprimant la protéine grand T du virus du polyome. La caractérisation de ces cellules montre qu'elles expriment des caractères propres aux cellules de sertoli. L'analyse des communications intercellulaires qui était difficile à envisager en culture primaire de cellules testiculaires, devient maintenant possible grâce à ces lignées immortalisées, et devrait permettre de mieux comprendre le rôle et la régulation des jonctions communicantes impliquées dans la fonction testiculaire et dans la prolifération tumorale.