Thèse soutenue

Contribution à l'étude du management stratégique : le modèle MCVD

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Auteur / Autrice : Henri Spitezki
Direction : Philippe Maillet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Gestion
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'objet de cette thèse est d'appréhender qualitativement les effets macroéconomiques des allocations chômage. Deux questions sont plus particulièrement au cœur de nos préoccupations : la comparaison positives des régimes d'assurance et d'assistance chômage, qui est au cœur de la deuxième partie, et la détermination de la générosité globale des allocations chômage, qui est au cœur de la troisième partie. La première partie de la thèse dresse un état des lieux des contributions existantes. Dans le premier chapitre, nous nous concentrons sur des modèles ou ce sont les comportements des individus qui déterminent leur probabilité d'être au chômage, alors que dans le chapitre 2, le chômage est due à la formation non concurrentielle des salaires. Dans les deux autres parties de la thèse, nous nous plaçons dans le cadre d'un modèle de négociations salariales dynamiques ou l'effort de recherche d'emploi des individus n'intervient pas. Dans le chapitre 3, nous montrons que la dégressivité des allocations chômage peut aggraver le taux de chômage d'équilibre. Dans le chapitre 4, nous montrons que l'indexation de l'assurance chômage sur les derniers salaires négociés accroit la pression salariale et le chômage. Le chapitre 5 détermine alors le niveau des allocations chômage qui maximise différents critères de bien-être. Le ratio de remplacements optimal pour les travailleurs au chômage est supérieur à celui des travailleurs employés, qui est lui-même supérieur à celui qui maximise la somme des utilités des travailleurs. Enfin, le ratio de remplacement qui maximise les profits est nul. Le dernier chapitre de la thèse introduit un modèle de vote afin de comprendre pourquoi les agents choisissent un niveau d'allocations chômage qui entraine un niveau de chômage positif. On met alors en évidence une relation négative entre le taux de chômage et le ratio de remplacement des allocations chômage.