Thèse soutenue

Secret et justice pénale

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Auteur / Autrice : Laure Hellenbrand
Direction : André Vitu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit privé
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Nancy 2

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La notion de secret en matière de justice pénale revêt deux significations majeures. Il existe tout d'abord un secret qui peut être dit secret de la chose judiciaire. Ce secret que la justice en tant que telle en tant qu'entité, est un droit d'invoquer à l'égard de l'extérieur, à l'égard du public, permet de protéger la sécurité et l'efficacité de ses investigations préliminaires (secret de l'enquête et secret de l'instruction), le secret de ses délibérations (secret du délibéré), mais également, l'efficacité de l'exécution de certaines de ses décisions. - quelles sont les personnes liées par ce secret de la chose judiciaire au fur et à mesure du déroulement du procès pénal? - quels sont les fondements et la portée de l'obligation au secret de la chose judiciaire? - quels sont les caractères propres de ce secret? - quel est enfin son avenir? Telles sont les diverses questions qui sont abordées dans la première partie de ce travail consacrée au secret de la chose judiciaire. Deuxième signification majeure de la notion de secret en matière de justice pénale: il existe un secret dit professionnel dont sont détenteurs tous ceux qui, à un moment donne, revêtent la qualité de confident nécessaire. Ce secret, invoque la plupart du temps, soit par des auxiliaires de la justice, soit par des membres de professions libérales, correspond cette fois à un secret, non plus de la justice mais à un secret opposé aux investigations de la justice. Quelle est la force de ce secret, quelles sont ses limites lorsqu'il se trouve oppose à la justice pénale? Telle est la double interrogation principale soulevée lors de la seconde partie de ce travail consacrée au secret professionnel oppose à la justice pénale.