Etat infectieux et métabolisme des hydrates de carbone : études in vitro sur hépatocytes isolés et in vivo chez des patients infectés par le VIH
Auteur / Autrice : | Pascale Leclercq |
Direction : | Xavier Leverve |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de bioénergétique fondamentale et appliquée |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le sepsis induit une inhibition de la neoglucogenese (ngg). Modele experimental : sepsis de gravite moderee chez des rats traites par endotoxine avec preparation d'hepatocytes isoles et technique de perfusion. Localisation du niveau et des mecanismes de l'inhibition. Inhibition au niveau du cycle pyruvatephosphoenolpyruvate sans modification de la pyruvate kinase (role de la pepck). Pas d'alteration du cycle des fructoses par le sepsis ; possible inhibition du cycle des glucoses (inhibition de la glucose-6-phosphatase). Etude de la ngg a partir du glycerol (independante de la pepck et fonction du potentiel redox cellulaire) : inhibition avec accumulation de glycerol-3-phosphate (g3p) d'ou activation de la voie de la glycerol-3-phosphate deshydrogenase mitochondriale (navette g3p/dhap) et modification du potentiel redox. Sepsis : augmentation du volume cellulaire independante des substrats qui agit comme second messager sur le metabolisme hepatocytaire. Pas de modification de l'etat energetique cellulaire dans ce sepsis de gravite moderee. Resume des modifications induites par le sepsis : par le biais des cytokines et du no comme messager intracellulaire, induction d'un gonflement cellulaire (modification des transporteurs ?) puis modifications enzymatiques : inhibition de la pepck. Dans le cas du glycerol, c'est l'accumulation du glycerol-3-phosphate qui est responsable de l'inhibition de la ngg. 2eme partie : modifications metaboliques chez le patient infecte par le vih protocole experimental associant une etude du metabolisme du lactate et une mesure par calorimetrie indirecte de la depense energetique de repos (der) et celle induite par le test d'hyperlactatemie (patients vih et controles). Mesures de der : les patients vih en phase stable ne sont pas hypermetaboliques. Pas de modification du metabolisme du lactate (demi-vie, clairance, production endogene) chez les vih. Insulino-sensibilite avec moindre elevation de la glycemie chez les malades.