Les disparités spatiales des densités de bacheliers en France
Auteur / Autrice : | Laurence Diederichs-Diop |
Direction : | Jean-Michel Plassard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse se propose d'analyser l'évolution des densités de bacheliers en France du point de vue des disparités spatiales. Le baccalauréat a acquis un rôle central dans le système éducatif français puisqu'il représente une étape nécessaire à la poursuite d'études. Une analyse spatialisée des inégalités dans les densités de bacheliers est justifiée par le fait qu'inégalités sociales et inégalités spatiales ne sont pas entièrement indépendantes. L'étude repose sur les estimations de modèles avec données de panel. L'analyse empirique est réalisée à partir des données du ministère de l'éducation et de l'INSEE, relatives aux cinq derniers recensements (1962, 1968, 1975, 1982 et 1990). Le niveau d'analyse retenu est la région ou le département. Les différents types du baccalauréat (baccalauréat général, baccalauréat technologique, ensemble des baccalauréats, baccalauréat c) sont envisagés. Les résultats obtenus pour les différentes séries du baccalauréat confirment que, pour la majorité des variables explicatives, les coefficients sont conformes aux prédictions de la théorie du capital humain. L'influence spécifique des régions sur les densités de bacheliers est variable selon les séries. Lorsqu'elle intervient, il apparait que les régions du nord dont les taux de bacheliers sont souvent inférieurs à la moyenne nationale, présentent, dans la majorité des cas, des effets individuels forts et que les régions du sud, à l'inverse, possèdent des effets individuels plus faibles.