Thèse soutenue

Theorie semi-classique des fluctuations dans la matiere nucleaire

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Auteur / Autrice : BAHA BENHASSINE
Direction : Bernard Renaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Nantes

Résumé

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L'etude des collisions entre ions lourds aux energies intermediaires peut etre traitee dans le cadre d'une approche semi-classique basee sur l'equation de vlasov-uehling-uhlenbeck (vuu). Une telle approche reduit le probleme a n-corps a sa representation en terme de distribution a un corps et constitue la base de plusieurs modeles de simulations numeriques pour la description de la dynamique des observables collectives. On se propose d'etendre, par le biais de considerations statistiques, cette description aux dispersions autour des valeurs moyennes. Dans le cadre d'une approximation lineaire on deduit une equation de transport stochastique dans l'espace de phase: une equation de fokker-planck. La reduction aux premiers moments de cette derniere permet de deduire l'equation d'evolution de la trajectoire moyenne (vuu) ainsi que celle des correlations. Par projection, il sera possible de deduire les coefficients de transports gouvernant la dynamique des moyennes et des dispersions des variables collectives. D'autre part, en utilisant une technique de projection sur les constantes du mouvement, introduite par van kampen, on deduira les solutions stationnaires pour la matrice de covariance dans l'espace de phase. On en deduira des expressions analytiques pour les fluctuations a l'equilibre sur les observables a un corps dans les cas d'un systeme homogene et d'un systeme a symetrie spherique. Les predictions ainsi faites seront confrontees aux resultats de deux types de simulations numeriques dans le cadre d'une approximation de temps de relaxation. Dans la premiere, basee sur un modele a particules, les coefficients de transports pour les variables collectives seront directement extraits de la simulation permettant ainsi de separer les fluctuations physiques du bruit numerique. La seconde, etant de type eulerien, permet une comparaison au niveau microscopique