Thèse soutenue

Etude par spectroscopie laser des petits agrégats de métaux réfractaires

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Auteur / Autrice : Bruno Baguenard
Direction : Jean-Louis Vialle
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences. Physique
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Lyon 1
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Vialle

Mots clés

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Résumé

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Ce travail consiste a verifier si le modele en couches electroniques (modele du jellium), utilise pour decrire les petits agregats de metaux alcalins, peut etre generalise au cas des metaux trivalents, dont la structure est plus complexe. En ce qui concerne l'indium et le gallium, l'evolution du potentiel d'ionisation en fonction de la taille est bien decrite par ce modele, les agregats etant mous et donc quasi-spheriques (ce qui est relie a la faible temperature de fusion des metaux). Pour les gros agregats de gallium, les structures en couches et supercouches electroniques sont observees, comme pour les alcalins. Mais ce phenomene apparait pour des systemes electroniques plus gros (850 atomes, soit 2550 electrons). L'introduction d'un profil de densite de charge positive inhomogene permet de retrouver theoriquement ce resultat. Dans le cas de l'aluminium, quelques ecarts par rapport aux predictions du modele electroniques sont observes, peut etre dus a l'existence de geometries particulieres. Pour les agregats plus gros (contenant plus de 250 atomes), une nouvelle structure reguliere apparait. Elle a ete identifiee comme etant due a un empilement atomique, correspondant au remplissage successif des faces d'un octaedre regulier. Ce phenomene de cristallisation des agregats est explique par une temperature de fusion plus elevee pour le solide. Des experiences de chauffage ont mis en evidence l'apparition d'effets electroniques, montrant une fusion des agregats. Quelques resultats preleminaires sur les metaux de transition (fer, cobalt, nickel) ont montre l'importance des structures geometriques (icosaedriques dans leur cas)