Thèse soutenue

Expression de la lactate deshydrogenase au cours du developpement postnatal de muscles de lapin

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Auteur / Autrice : VALERIE LAPLACE-MARIEZE
Direction : Yves Briand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 2

Résumé

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Nos travaux s'inscrivent dans le cadre de l'etude de la differenciation metabolique des fibres musculaires chez le lapin. Nous nous sommes plus particulierement interesses a l'expression de la lactate deshydrogenase (ldh). Cette enzyme cle du metabolisme glycolytique possede une activite et une distribution isoenzymatique caracteristiques des differents types de muscles. A l'aide de sondes adnc specifiques des sous-unites m et h, une etude quantitative de leurs arnm respectifs a ete realisee. Leurs variations ont ete comparees a celle de l'activite enzymatique et celle du profil isoenzymatique au cours du developpement postnatal. Si a certaines periodes du developpement, activite et taux d'arnm de la ldh correspondent, il n'en est pas toujours de meme. Nous avons egalement etudie dans differents muscles l'evolution du metabolisme energetique en mesurant 4 activites enzymatiques specifiques du type glycolytique (ldh, gapdh) et du type oxydatif (idh, cs). Le metabolisme oxydatif semble se mettre en place tres precocement tandis que dans les muscles rapides, les activites glycolytiques atteignent leur maximum beaucoup plus tardivement. Une etude similaire a ete realisee sur des cultures primaires de myoblastes de lapin. Nos resultats tendent a prouver qu'in vivo comme in vitro, la transcription n'est pas le seul niveau de regulation de l'expression de la ldh. Pour mettre en evidence un controle eventuel au niveau de la traduction, nous avons realise des profils de sedimentation des polyribosomes a partir du muscle psoas major adulte et observe la repartition des arnm des sous-unites m de la ldh dans les fractions polyribosomiques et les mrnp libres. Des arnm ldh-m sont detectes dans toutes les fractions. Cette observation tend a prouver l'existence de 2 familles d'arnm: dans l'une, ils sont associes aux polyribosomes et activement traduits, dans l'autre, ils sont sous forme de mrnp libres. Par des experiences de pontage sous rayons ultraviolets, nous avons mis en evidence plusieurs proteines se liant de facon specifique au niveau de la region 3 non codante de l'arnm de la ldh-m. Ces proteines pourraient reprimer ou stimuler la traduction des messagers par des mecanismes encore inconnus