Philippe Jaccottet et les poètes qu'il a traduits : Homère, Gongora, Hölderlin, Leopardi, Rilke, Ungaretti, Mandelstam et Musil
Auteur / Autrice : | Jean-Marc Sourdillon |
Direction : | Pierre Brunel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
C'est la cohérence du choix opéré par Philippe Jaccottet dans les œuvres à traduire que nous avons voulu interroger. C'est elle qui a fourni au champ de notre recherche ses limites. Nous nous sommes attachés à dégager une constante dans ces diverses œuvres, que chacune actualise d'une manière différente dans son projet, sa forme, son écriture. Cette constante peut être décrite comme une définition de l'acte poétique et de ses conditions: il y a une convergence ou une similitude dans les façons d'envisager et d'accomplir l'acte poétique, que l'œuvre du poète-traducteur nous révèle. Par "définition", nous avons entendu l'énoncé de l'ensemble des traits communs à la pratique et a l'approche de l'acte poétique chez les auteurs traduits par Jaccottet : leur réaction par rapport à une situation historique semblable, l'invention à partir de cette situation d'une même ligne de conduite tant dans la façon de mener sa vie que de construire son œuvre, l'acceptation des normes implicites d'une même sensibilité et surtout la création d'un langage adapte à une expérience qui leur est commune. Ces traits nous ont permis de déceler sous le lien qui réunissait ces écrivains l'existence d'une "tradition cachéeé.