Thèse soutenue

Empirisme et dynamique classique dans la théorie du champ électromagnétique de J. Clerk Maxwell

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Auteur / Autrice :  Louis Barrois
Direction : Maurice Clavelin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Paris 4

Mots clés

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Résumé

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Pour réaliser vers 1865 la seconde grande synthèse de la physique classique, Maxwell a emprunté à Ampère le schéma d'interaction entre circuits, l'hypothèse des courants dans les aimants et l’équation solénoïdale. Chez Faraday, il trouve un contenu empirique étendu relatif aux diélectriques et à l'induction, ainsi que l'idée du champ associé à une action de proche en proche. L'extension et la formalisation de ces notions s’effectue d'abord selon le support de modèles mécaniques, puis par l'introduction du courant de déplacements, hypothèse destinée, en l'absence d'une connaissance précise des diélectriques, à permettre l'expression de la lumière comme onde électromagnétique. Le recours à la dynamique de Lagrange assure la stabilisation des intuitions. L'interprétation électrocinétique de l'expression langrangienne de l'interaction entre deux circuits permet de déduire les effets mécaniques des effets électromagnétiques. L'épistémologie de Maxwell porte trace de ce parcours, dont l'aboutissement, un nouveau terme théorique, le champ, associe à un système d'équations, se situé au point de départ de l'entreprise d’Einstein.