Modélisation de l’activité électrique cérébrale par la méthode des éléments finis
Auteur / Autrice : | Marc Thevenet |
Direction : | Jacques Pernier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biophysique |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : U 280 : Processus mentaux et activations cérébrales |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La modélisation de l'activité électrique cérébrale chez l'homme permet d'aborder la question de la localisation des structures nerveuses mises en jeu lors de stimulations sensorielles périphériques ou de taches cognitives. Les ensembles de neurones actifs ont été modélisés en première approximation par des dipôles de courant équivalents. Les géométries de milieux doivent approcher au mieux celles d'une vraie tète. La méthode des éléments finis est une méthode numérique qui permet de, résoudre l'équation de Poisson (régissant le modèle) dans des milieux inhomogènes, anisotropes et de géométrie réaliste. La validité de la méthode est tout d'abord testée par rapport à des modèles sphériques multi-couches classiques. Les bons résultats obtenus permettent d'étudier l'influence de paramètres physiques (nombre de couches, anisotropie de l'os) et quelques aspects géométriques, notamment l'amincissement local de l'os, la présence d'un trou dans l'os (trou occipital) et enfin une géométrie non sphérique proche d'une tête réaliste. Tous ces facteurs montrent des effets non négligeables sur les distributions de potentiels recueillies sur la surface externe de ces modèles.