Thèse soutenue

Regulation de l'activite des canaux calciques de type l dans les myocytes ventriculaires cardiaques

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Auteur / Autrice : Pierre François Méry
Direction : Philippe Ascher
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1991
Etablissement(s) : Paris 6

Résumé

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La mesure des courants calciques grace a la technique de patch-clamp a permis l'etude de la regulation du courant d'ions ca#2#+ (i#c#a) dans les cardiomyocytes ventriculaires isoles. Elle a necessite la mise au point d'un systeme de changement rapide du milieu externe, construit autour du noyau magnetique d'un haut-parleur, et permettant de laver une cellule en 30 a 50 msec, de facon reversible. Muni de ce systeme, l'application rapide d'isoprenaline produit une stimulation de i#c#a totalement antagonisee par un inhibiteur de la proteine kinase (pk) dependante de l'ampc. Dans les trois especes etudiees, cette stimulation n'a pas de phase initiale rapide, et n'implique pas le couplage direct d'une proteine g#s entre le recepteur -adrenergique et le canal calcique. Le glucagon mime la stimulation -adrenergique de i#c#a dans le cardiomyocyte de rat; cet effet implique la stimulation de l'adenylate cyclase. Mais chez l'amphibien, le glucagon stimule faiblement i#c#a basal, et cet effet est potentialise par la presence d'ampc intracellulaire. Dans cette espece, c'est par l'inhibition d'une phosphodiesterase (pde) a haute affinite pour l'ampc que l'on peut expliquer la stimulation de i#c#a par l'hormone. Alors qu'il est clair que le gmpc stimule l'activite d'une pde a faible affinite pour l'ampc chez l'amphibien, la situation est differente dans le cardiomyocyte ventriculaire de rat. L'inhibition de i#c#a par le gmpc est observee quand l'activite des pde est minimisee. Cette inhibition est mimee par la perfusion interne de 8br-gmpc ou d'un fragment actif de la pk dependante du gmpc. La detection de la pk dependante du gmpc dans les cardiomyocytes ventriculaires isoles de rat, permet de conclure que le gmpc inhibe i#c#a en stimulant cette kinase