Thèse soutenue

Surpressions / dépressions dans les annulaires des puits pétroliers en cours de manoeuvres

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Auteur / Autrice : Shallal Al-Delaimi
Direction : Gérard Antonini
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des Procédés Industriels
Date : Soutenance en 1991
Etablissement(s) : Compiègne
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 71, Sciences pour l'ingénieur (Compiègne)

Mots clés

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Résumé

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Malgré les efforts de recherche importants qui ont été faits sur les mécanismes des phénomènes des surpressions / dépressions dans les annulaires de puits pétroliers au cours des manœuvres tubulaires, ces phènoménes restent moins connues. Nous avons réalisé de nombreuses mesures à l'aide d'un montage de laboratoire tout à fait original,tout en simulant des manœuvres,on mesure les surpressions / dépressions dans la cavité. Ces mesures ont été effectuées sur des différents paramètres opératoires,ainsi que sur différents types de fluides Newtonians et non-Newtoniens et sur l'influence de la thixotropie et de la salinité des fluides non-Newtoniens. Où les valeurs de mesures dépendent nettement de l'état physico-chimique instantané des structures de suspensions Cette étude a montré l'importance de la précision des caractéristiques rhéologiques et la nécessité d'un modèle rhéologique précis. Un modèle rhéologique adapté a été mis au point et utilisé avec beaucoup de succès L’hypothèse de l'égalité entre des surpressions et dépressions n'est pas toujours valable sur une grande gamme des conditions opératoires,le phénomène de pistonage peut engendrer facilement ,le problème devient alors assez compliqué. Ainsi, parmi les trois mécanismes simples à l'origine de ces pressions qui sont les forces visqueuses ,l'inertie et le gel,celui des forces visqueuses reste le mécanisme le plus important. Les gradients de ces pressions sont des fonctions quasi linéaires de la profondeur pour des régimes d'écoulement permanent. En fin,les valeurs théoriques des facteurs de frottement des écoulements de fluides établis dans l'espace annulaire sont sous-estimés. Nous proposons une relation f-Re à une valeur égale à 36. La formule classique du nombre de Reynolds généralisé de Dodge et Metmer est modifiée pour le cas de ce genre d'études.