Résultats récents sur les sursauts Gamma : les observations réalisées par les expériences satellites LILAS et APEX
Auteur / Autrice : | Elisabeth Jourdain |
Direction : | Michel Niel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astrophysique et techniques spatiales |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Résumé
Les sursauts gamma sont des bouffees breves (quelques secondes) et intenses de photons tres energetiques (e 10 kev), vraisemblablement emis par des etoiles-a-neutrons. Les premiers programmes d'etude ont mis en lumiere les principales caracteristiques de ce phenomene decouvert en 1969. De nouvelles proprietes ont ete revelees par une deuxieme generation d'experiences dont les detecteurs lilas et apex, embarques sur les sondes phobos en juillet 1988, grace a une cooperation entre l'iki (moscou) et le centre d'etude spatiale des rayonnements (toulouse). Leurs objectifs principaux etaient: 1) l'etude des variabilites intrinseques du flux emis: le principe de time-to-spill (un spectre est stocke des qu'il contient un nombre n de photons, sa duree diminuant quand le flux augmente) permet l'observation de variabilites jusqu'alors invisibles (acquisition de spectres en moins de 20 ms); 2) la connaissance du spectre des sursauts gamma sur un domaine en energie etendu (5 kev-1 mev pour lilas, 65 kev-9 mev pour apex). Les resultats presentes concernent: 1) le comportement des hautes energies (e>2 mev) dans plussieurs evenements: l'existence d'une composante spectrale propre a ces energies est mise en evidence; 2) la recherche de raies en emission entre 200 kev et 1 mev; 3) l'etude d'un evenement observe le 24 octobre 1988. Tres intense, il se prete a une analyse precise, avec une resolution temporelle et spectrale unique; 4) une recherche de periodicites englobant plus de 200 sursauts, observes avec le programme signe, sur deux echelles de temps: quelques secondes et la centaine de milliseconde; 5) l'analyse des courbes log (n>c/cmin) dans les bandes spectrales des deux experiences. Un deficit de hautes energies apparait dans les evenements faibles, ce qui implique une evolution de la fonction de luminosite avec l'energie