La différentiation [différenciation] des taux de profit dans la concurrence : l'exemple des Etats-Unis
Auteur / Autrice : | Javier Herrera |
Direction : | Gérard Duménil |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Monique Fouet, Richard Aréna, Bertrand Bellon, Jacques de Bandt, D. Gordon, Dominique Lévy |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le but de notre recherche a été d'abord de tester l'hypothèse de l'égalisation des taux de profit sectoriaux des industries américaines et ensuite de proposer des explications des disparités qui subsisteraient à long terme (1985-85). Nos résultats ont montré que la disparité de l'ensemble des industries était modérée, représentant près d'un tiers du taux de profit moyen des industries, soit moins de deux écarts type. On a note cependant que certaines industries se distinguaient par leur rentabilité supérieure mais parfois aussi inferieure à la moyenne à long terme de l'ensemble des industries. Parmi les explications les plus importantes des différentiels de rentabilité on retiendra la concurrence internationale et l'intervention de l'Etat à travers les achats militaires. Par contre, ni la mobilité du capital ni le taux de concentration n'est apparu comme l’obstacle capable d'empêcher l'égalisation des taux de rentabilité. En outre, nos résultats ne dépendent pas de la définition particulière du taux de profit ni de l'emploi du taux de profit comptable au lieu du taux de profit économique. Nous avons suggéré de remplacer la notion de concurrence comme un état définissant la structure industrielle par une notion dynamique tenant compte des rivalités et comportements des agents dans le déséquilibre et de remplacer la notion même d'équilibre statique et déterministe par un concept dynamique de caractère statistique.