Thèse soutenue

Déiétique et lithographie du point de vue de la théorie de la médiation

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Auteur / Autrice : Annick Lafeuillade Filâtre
Direction : Jean Gagnepain
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Linguistique
Date : Soutenance en 1989
Etablissement(s) : Rennes 2

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La lithographie, objet technique du 2eme plan de la théorie de la médiation, est prise comme signal analysé selon les 4 plans : une conduite de l’homme, différente selon le point de vue de l'art ou du style. Au premier plan, les "contours humains" se formalisent dans la conscience humaine. En s'investissant dans son "produit" l'homme lui fait jouer le rôle d'un "miroir" qui, parallèlement à la langue, et contrairement à la "fabrication" lui renvoie les contours de son "être au monde" et de sa "personne". L'homme s'utilise dans sa façon de produire un "objet humain". Il peut façonner le "grafitto", la "calligraphie", le "manuscrit". En contrefaçon du langage parlé, la lithographie produit du "non-sens", mais devient un moyen de sonder le produit artificiel de l'homme. Par le jeu des articulations de la "machine" ergologique et sociale, l'homme se re-fabrique dans ses interrelations. Le pronostic est une production fantasmatique extérieure à l'homme. Le "non fait" articule les opérations d'industrialisation qui diversifient les "contours humains", selon le 3eme plan. Le "produit lithographique". En allant du "sujet" à la "personne" met en réserve un "homme total" tandis que le "non institué" établit d'autres rapports au monde. Le "designer" prend en compte la "posture" dans la "figure». L'homme s'investit dans son ouvrage, son "oeuvre" est une re-fabrication de son être.