Étude et développement d'un radio-imageur β⁻ haute résolution
Auteur / Autrice : | Yves Charon |
Direction : | Luc Valentin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique nucléaire |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Pour repérer au niveau cellulaire ou tissulaire des molécules biologiquement actives, on utilise des molécules radioactives et présentant une affinité chimique particulière avec les produits cherchés. Cette manipulation s'appelle l'hybridation in situ et est employée surtout en biologie moléculaire et en pharmacologie. La technique actuelle d'analyse de ces coupes, consiste exclusivement à exposer des émulsions photographiques. Ce procédé est lent et fournit un résultat non numérisé. Nous avons développé un détecteur capable d'établir une image d'une distribution de points émetteur ß- (3H, 35S ou 32p) de faible comptage (quelques bcqs), avec une grande résolution ; de l'ordre d'une dizaine de micron. Les améliorations apportées progressivement à l'appareil- augmentation de la sensibilité de la photocathode et refroidissement de l'amplificateur de brillance, changement de scintillateur, techniques informatiques de discrimination - nous ont permis d'atteindre une résolution de 15 µm avec une efficacité de 100 % pour l'émetteur 35S. D'autre part, les mesures réalisées à partir d'échantillons biologiques(coupe de testicules de drosophile)ont d'ores et déjà établi que le gain sur le temps d'exposition des émulsions photographiques s'élève à un facteur d'environ 300. Ce mémoire présente, outre une description complète de l'imageur et de son fonctionnement, une discussion liant le travail de développement effectué à l'évolution des performances. Les modifications futures du détecteur et les améliorations qu'elles doivent apporter sont exposées à la fin de cette publication.