Thèse soutenue

Le seuil clinique de l'humain

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Auteur / Autrice : Marie-Claude Le Bot
Direction : Jean Gagnepain
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Linguistique
Date : Soutenance en 1987
Etablissement(s) : Rennes 2

Résumé

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S'inscrivant, sous la direction de Monsieur le professeur J. Gagnepain, dans la perspective de la théorie de la médiation qui conditionne l'explication de l'humain à la double exigence d'une démarche à la fois épistémologique et scientifique, ce travail s'est essentiellement attaché à définir les termes d'une méthodologie propre à spécifier le fait de culture. C'est par nécessité d'intégrer une procédure de vérification des hypothèses qu'il est fait appel au pathologique qui, révélant les principes de la formalisation incorporée constitue le "laboratoire de culture" idéal. Les erreurs aphasiques nous ont donc servi à déterminer le signe comme la formalisation d'une double négativité structurale et les pathologies de la perception nous ont contrainte à rompre avec sa définition dichotomique traditionnelle. Nous permettant, en effet, de vérifier que le sensible est au principe même de l'analyse instantielle et ce qui en déclenche son réaménagement conjoncturel, les désordres agnosiques nous ont imposé une définition dialectique du signe qui inclut : perception, analyse et investissement. De ce fait, nous postulons que le langage est inscrit dans une nature qui devient le minimum requis de la verbalisation. Considérant alors la notion de seuil de l'humain, nous analysons en quoi la problématique des rapports du naturel et du culturel ne se satisfait pas plus de l'idée d'une complexification que de celle d'une rupture, mais qu'il convient de définir un hiatus