Thèse soutenue

Gynogenèse "in vitro" : variabilité des haploïdes doublés issus d'androgenèse, de gynogenèse "in vitro" et de croisement interspécifique chez Hordeum vulgare L.

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Auteur / Autrice : Lean-Han Yean-San
Direction : Yves Demarly
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences naturelles
Date : Soutenance en 1987
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)
Jury : Président / Présidente : Yves Demarly
Examinateurs / Examinatrices : Yves Demarly, Bertrand Schweisguth, Yvette Dattée, M. Desprez, Philippe Vigier, Emile Miginiac
Rapporteurs / Rapporteuses : Bertrand Schweisguth

Résumé

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L'étude de la gynogenèse "in vitro" chez l'orge, Hordeum vulgare, L. Et chez le blé, Triticum aestivum L. , fait l'objet de la 1ère partie de cette thèse. C'est chez l'orge que nous avons réussi, pour la 1ère fois (SAN 1976), à obtenir des plantes haploïdes par culture in vitro d'ovaires non fécondés. Le stade physiologique du gamétophyte femelle constitue un des facteurs importants pour l'induction gynogénétique. Les autres facteurs qui influencent la réponse gynogénétique sont étudiés : prétraitements, milieux de culture, positions de l'ovaire sur le milieu, génotypes. On peut obtenir une ou plusieurs plantes haploïdes par ovaire. Le développement et l'origine cellulaire ainsi que les caractéristiques des plantes gynogénétiques sont décrits. La seconde partie concerne l'étude des descendances des haploïdes doublés issus d'une lignée d'orge de printemps "Bérénice" par trois voies d'haploïdisation. Une variabilité est mise en évidence sur 4 générations d'autofécondation étudiées. Cette variabilité est plus importante chez les haploïdes androgénétiques que chez les haploïdes doubles gynogénétiques ou que chez les haploïdes doublés issus de croisement interspécifiques. L'analyse génétique (études des F1 et des 6F2, du croisement diallèle entre les haploïdes doublés androgenétiques, des haploïdes doublés gynogénétiques et leur lignée mère est effectuée. L'existence des "effets épigenique" (effets maternels) et d'une relation entre les effets mâle et femelle d'un même génotype suggère un rôle important du cytoplasme et des interactions nucléocytoplasmiques dans le conditionnement des variations après haplodiploïdisation " in vitro". L'action spécifique de la culture "in vitro" associée à l'état de différenciation des cellules au moment de la mise en culture serait à l'origine de cette variabilité. On constate que L'androgenèse ''in vitro" induit une variabilité plus large que la gynogenèse "in vitro" ou que l'haploïdisation par croisement interspécifique et que la culture in vitro provoque des modifications aussi bien au niveau de l'expression de gènes nucléaires qu'à celui des facteurs cytoplasmiques ou épigéniques