Thèse soutenue

Culture ancestrale et apprentissage de l'écriture chez les Bakongo : République populaire du Congo

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Auteur / Autrice : Paul-Dédeth Kayouloud
Direction : Jean-Claude Filloux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science de l'éducation
Date : Soutenance en 1987
Etablissement(s) : Paris 10

Résumé

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Nous ne reviendrons plus sur les origines des ancêtres Bakongo et sur les prémices de leur vitalité. Je rappelle tout simplement qu’il s’agit dans cette thèse de développer, d’analyser et de démontrer comment les Bakongo, analphabètes depuis leur origine, avec leurs considérations et contradictions idéologiques par rapport à la culture française, sont arrivés à lire et à écrire notamment en français. Apres avoir cerne les principales considérations socio-idéologiques qui constituent la culture traditionnelle ancestrale des Bakongo, à savoir : la doctrine, la coutume et les croyances, alimentées par une expression qui leur est propre (le kikongo), nous nous sommes bien rendu compte que la tâche ne leur a pas été facile lorsqu’ils ont abordé une autre étape de développement, cette fois-ci à la fois sociale, culturelle et intellectuelle. Le récit, c’est que ce sont les missionnaires qui ont été à l’origine de ce développement, mais ces derniers avaient un intérêt primordial, propager et faire passer d’abord d’Evangile de Dieu. J’ai à cet effet retracer les démarches faites à partir de 1908 (p. 145-146) par le premier pionnier missionnaire Axel Johan Hammar et fait appel à de nombreux interlocuteurs toujours missionnaires à savoir le RP van Wing (p. 105), le Pasteur Lugren (p. 201) et Mgr Augouard (p. 236-237). La réussite par le pasteur Hammar dans sa mission d’évangélisation et donc de communication est fonction de ce qu’il ait eu préalablement appris les langues des Bakongo (le kikongo) ce qui a justement facilité le contact puis l’apprentissage de la lecture orale par les Bakongo, leur propre langue maternelle (le kikongo) grâce à des répétitions intempestives.