Étude comparative des propriétés de transport et des propriétés magnétiques d'alliages à base de Palladium et Palladium hydrogéné
Auteur / Autrice : | Blaise Souffache |
Direction : | Jean-Paul Burger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences physiques |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Friedel |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Friedel, Georges Alquié, Bernard Coqblin, Robert Tournier, Marc Fitaire, Jean-Paul Burger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse présente une méthode d’hydrogénation douce du Palladium et de ses alliages grâce à laquelle les concentrations x des composés PdHx voisines de 1 ont été obtenues. Les variations de résistivité résiduelle au cours de l’hydrogénation sont expliquées par un modèle de milieu effectif pour le domaine biphasé(x< 0,65), et par un modèle de diffusion locale pour le domaine monophasé(x> 0,65). L’étude de la résistivité de phonons du composé PdH fait apparaître une branche de phonons optiques, très bien découplée de la branche acoustique, et responsable de la supraconductivité dans ce composé. L’étude des interactions magnétiques dans les alliages avec une impureté telle que le Fer, le Cobalt ou le Manganèse révèle deux types de couplages entre les moments localisés, selon leur concentration. Dans les faibles concentrations, le couplage est oscillant et à longue portée (Friedel-Blandin), et nous montrons qu’il est assuré par les électrons de conduction de type s. Dans les fortes concentrations, le couplage est à courte portée, et dû aux électrons de type d. Ces résultats illustrent la variation spectaculaire de la structure électronique du Palladium obtenue par hydrogénation.