Développement de bioencres naturelles enrichies par les composants de la gelée de Wharton pour la bioimpression 3D
| Auteur / Autrice : | Lea Abou Nassif |
| Direction : | Halima Kerdjoudj, Cédric Mauprivez |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
| Date : | Soutenance le 19/12/2024 |
| Etablissement(s) : | Reims |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie, Chimie, Santé (Reims ; 2018-) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Biomatériaux et inflammation en site osseux (BIOS) (Reims, Marne) |
| Jury : | Président / Présidente : Hamid Morjani |
| Examinateurs / Examinatrices : Halima Kerdjoudj, Cédric Mauprivez, Mathilde Hindié, Jessica Tritz-Schiavi, Dominique Vautier | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Mathilde Hindié, Jessica Tritz-Schiavi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La bioimpression 3D est une technologie prometteuse pour la médecine régénératrice, permettant de concevoir des structures biomimétiques à l’aide de bioencres. Cette thèse se concentre sur le développement de bioencre(s) bioactive(s), enrichie(s) par des composants de la gelée de Wharton (GW). L’hydrogel formé à partir des composants de la GW, n’étant pas imprimable, a été combiné à des polymères naturels, tels que l’alginate et la gélatine, créant une bioencre thermosensible. Les paramètres d’impression, notamment la température et la pression, ont été optimisés pour assurer une meilleure précision.Les matrices imprimées à partir de la formulation d’alginate/gélatine type B avec ou sans hydrogel de la GW décellularisée, réticulées par du chlorure de calcium et de la transglutaminase (TG), constituent un support approprié pour les cellules, mais l’ajout de la GW n'a pas stimulé le recrutement et la prolifération des cellules souches mésenchymateuses (CSM) ni des fibroblastes. En raison du risque potentiel d'immunogénicité de l'alginate et de son effet négatif sur le comportement des cellules encapsulées, une seconde formulation a été développée. Elle était à base de gélatine de type A, plus réactive à la TG. L’impression des fibroblastes dans cette nouvelle bioencre la gélatine A a montré une bonne viabilité après 21 jours, en revanche la présence de l’hydrogel GW n’a pas été bénéfique pour les fibroblastes. L’ajout de milieu conditionné issu des CSM de la GW a, en revanche, augmenté la bioactivité de la bio-encre à base de gélatine type A.