Ecriture de la domination en Amérique Centrale (Guatemala) et en Guinée Equatoriale : une traversée critique des romans de Miguel Ángel Asturias, El papa verde (1954), et de Donato Ndongo-Bidyogo, Los poderes de la tempestad (1997)
Auteur / Autrice : | Adjo N'go Rosine Bohoussou |
Direction : | Victorien Lavou, Clotilde-Chantal Allela Kwewi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études hispaniques et latino-américaines |
Date : | Soutenance le 05/07/2024 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées (Perpignan) |
Jury : | Président / Présidente : Cécile Bertin-Elisabeth |
Examinateurs / Examinatrices : Théophile Koui, Landry-Wilfrid Miampika | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Justo Bolekia Boleká, Luciana Deplagne |
Mots clés
Résumé
Que dit et que peut la littérature, notamment dans les sociétés qui ont été marquées par la colonisation ? Tels sont les deux grands questionnements auxquels tente de répondre cette thèse. Préparée sous la direction du Professeur Victorien Lavou (Université de Perpignan, France) et sous la codirection du Professeure Clotilde Chantal ALLELA (Université Omar Bongo, Gabon), ma thèse a pour titre : « Ecriture de la domination en Amérique Centrale (Guatemala) et en Guinée Equatoriale. Une traversée critique des romans de Miguel Ángel Asturias, El papa verde 1954, et de Donato Ndongo-Bidyogo, Los poderes de la tempestad 1997 ».Miguel Ángel Asturias et Donato Ndongo Bidyogo représentent deux grandes figures de la littérature moderne et contemporaine du Guatemala et de la Guinée Equatoriale. Leurs romans font état, à la fois, de la mauvaise gouvernance, de la terreur instituée par les régimes en place (cela est plus visible dans Los poderes de la tempestad (1997), et de la domination étatsunienne sur le Guatemala mais aussi sur le reste de l'Amérique Centrale. Réaliser une traversée critique de ces deux romans et, au-delà, de ces deux régions du Monde constitue l'un des objectifs principaux de cette étude. C'est en cela que réside, à mon humble avis, son originalité. En effet, il existe peu ou pas de travaux universitaires d'envergure qui proposent une telle démarche privilégiant deux écrivains que tout ou presque oppose, sauf peut-être le fait que leurs deux pays aient été colonisés par l'Espagne. Cela dit, si la critique autorisée les reconnaît comme des écrivains engagés, ils n'ont pas moins le souci de produire une littérature engageante. On entend par là qu'on ne doit pas réduire leurs productions à un pamphlet dans lequel ils dénoncent de manière réaliste les malheurs que traversent leurs pays respectifs. Il convient donc de ne pas perdre de vue la dimension « fictive » de leurs textes. Finalement, ce travail tente de rendre compte des rapports complexes entre littératures, sociétés et subjectivités dans les sociétés postcoloniales.