Modèles génératifs pour problèmes inverses de lentille gravitationnelle faible
Auteur / Autrice : | Benjamin Remy |
Direction : | Jean-Luc Starck, Francois Lanusse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie et Astrophysique |
Date : | Soutenance le 27/11/2023 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Astrophysique Instrumentation Modélisation (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2005-....) |
Référent : Université Paris-Saclay. Faculté des sciences d’Orsay (Essonne ; 2020-....) | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Physique (2020-….) | |
Jury : | Président / Présidente : André Ferrari |
Examinateurs / Examinatrices : Gary M. Bernstein, Michael Elad, Laurence Perreault-Levasseur, Emille Eugênia Oliveira de Ishida | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gary M. Bernstein, Michael Elad |
Mots clés
Résumé
Le lentillage gravitationnelle, qui génère un effet de déformation des images de galaxies lointaines à travers l'influence de densités de matières massives dans la ligne de visée, est très prometteur pour répondre aux questions relatives à la matière noire et à l'énergie sombre. Cet effet permet de sonder directement la distribution de matière noire dans l'Univers, qui est invisible autrement. Dans le régime où ces déformations sont faibles, il est possible de cartographier la distribution de matières projetées dans la ligne de visée, appelée carte de masse, à partir de la mesure de la déformation d'un grand nombre de galaxies. Cependant, la reconstruction de ces cartes de masse est un problème inverse qui est mal posé, à cause de données manquantes et de bruits dans le signal mesuré, et nécessite donc de l'information à priori pour être résolu. L'objectif principal de cette thèse est d'utiliser les récentes avancées sur les modèles génératifs qui permettent de modéliser des distributions complexes dans des espaces de très haute dimension. Nous proposons en particulier une nouvelle méthode pour résoudre les problème inverses de hautes dimensions et mal posés en en caractérisant la distribution a posteriori complète. En apprenant la distribution a priori à partir de de simulations cosmologiques, nous pouvons reconstruire des cartes de masses de très hautes résolution, y compris aux petites échelles, tout en en quantifiant les incertitudes associées. L'objectif principal de cette thèse est d'utiliser les récentes avancées sur les modèles génératifs qui permettent de modéliser des distributions complexes dans des espaces de très haute dimension. Nous proposons en particulier une nouvelle méthode pour résoudre les problèmes inverses de haute dimension et mal posés en en caractérisant la distribution a posteriori complète. En apprenant la distribution a priori à partir de simulations cosmologiques, nous pouvons reconstruire des cartes de masse de très haute résolution, y compris aux petites échelles, tout en en quantifiant les incertitudes associées. De plus, nous présentons une nouvelle méthode de mesure du cisaillement gravitationnel en créant un modèle décrivant les données observées au niveau des pixels. Contrairement aux méthodes standards, cette méthode ne repose pas sur la mesure d'ellipticité des galaxies et introduit donc un nouveau paradigme pour la mesure du cisaillement gravitationnel. Nous proposons en particulier un modèle hiérarchique Bayésien, avec des composantes génératives apprises et des composantes analytiques physiques. Nous montrons que cela permet de résoudre le biais de modèles dans l'estimation du cisaillement gravitationnel.