Avec l'émergence des technologies de fabrication additive dans le secteur de la construction, l'impression 3D du béton a suscité une attention particulière en raison de son potentiel à modifier les pratiques de construction traditionnelles. Cette nouvelle méthode de construction offre des opportunités sans précédent pour augmenter la productivité et réduire l’impactenvironnemental du secteur de la construction. Malgré ces avantages, il existe encore plusieurs défis qui entravent son implémentation sur chantier, notamment le contrôle de la qualité, la conformité dimensionnelle, les joints froids, la qualité de l’interface entre les couches, etc. Ces différentes problématiques sont généralement reliées à la non-conformité du matériau vis-à-vis des exigences du processus de l’impression, associées principalement aux propriétés rhéomécaniques du matériau. Le présent projet de doctorat vise à combler les lacunes dans les connaissances et lacompréhension actuelles vis-à-vis de l’imprimabilité des matériaux cimentaires d’un point de vue ‘matériau’, ainsi que lesparamètres d’impression sélectionnés dépendamment du comportement rhéologique du mélange d’un point de vue‘procédés’. Le projet exploite différentes approches de formulation afin d’identifier et comparer les différentes rhéologies adaptées à ce type de mise en place pour discerner les différents comportements rhéomécaniques des matériaux cimentaires imprimables des plus fluides au plus fermes. Les formulations imprimables développées ont été testées dans des expériences à petite et grande échelles sur deux procédés d’impression différents.