Thèse soutenue

Spéciation chimique d'un électrolyte à base de chrome (III) pour l'électrodépôt de chrome dur

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Auteur / Autrice : Ariane Dasque
Direction : Marie-Joëlle MenuPierre-Louis Taberna
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et génie des matériaux
Date : Soutenance le 26/11/2021
Etablissement(s) : Toulouse 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Matière (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Inter-universitaire de Recherche et d’Ingénierie des Matériaux (Toulouse ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : François Couderc
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Gautier-Luneau
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Rossignol, Mathieu Étienne

Résumé

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Suite aux restrictions d’utilisation de 2017 sur le Cr(VI), de nombreuses solutions de substitution au chrome (VI) ont été développées. Cette thèse vise à étudier la chimie d’un bain électrolytique à base de chrome (III) pour des applications de chrome dur. Ce travail se divise en deux grands axes : le premier consiste en l’étude de l’électrolyte dans l’ensemble du bain, en interprétant les réactions qui s’opèrent lors sa préparation et après vieillissement électrochimique ; le second consiste en l’étude locale de l’électrolyte à l’interface électrolyte-|substrat. Dans le premier axe, l’élucidation du rôle de chaque réactif a été engagée, en particulier celui du complexant. Une étude par spectrométrie d’absorption UV-Visible a été menée afin de mettre en évidence les complexes de chrome (III) en présence et leurs proportions. La technique séparative d’électrophorèse capillaire a été utilisée afin de séparer et d’identifier tous les composés en présence. Les propriétés physico-chimiques de l’électrolyte en fonction de la variation de quantité d’électricité appliquée lors de l’électrodépôt ont été étudiées. Pour cela, des dosages élémentaires (C, N, Cr, Al) et des séparations par électrophorèse capillaire ont été réalisés pour quantifier la consommation de certains réactifs afin de mettre en lumière les mécanismes qui s’opèrent durant l’électrodépôt. Le second axe a été consacré à l’étude de la variation de pH durant le dépôt. Pour cela une microélectrode à base d’oxyde d’iridium a été développée afin de réaliser des mesures de pH local à la cathode. Ainsi il est démontré l’existence d’une couche de réaction dans laquelle l’augmentation de pH est d’environ 10 unités (à 450µm du substrat et pour une densité de courant de -1 µA.cm-2). Ce travail apporte une justification théorique à l’utilisation de la glycine dans les bains électrolytiques à base de chrome (III) tel que l’électrolyte 1:1 choisi dans le projet CHROMAERO.