Thèse soutenue

Les étudiants Africains en France : le cas des étudiants guinéens dans les universités de la région parisienne

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Auteur / Autrice : Mamadou Aliou Diallo
Direction : Françoise Laot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 27/09/2021
Etablissement(s) : Paris 8
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 2000-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Catherine Agulhon, Saeed Paivandi, Henri Eckert, Delphine Leroy
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Agulhon, Saeed Paivandi

Résumé

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Bénéficiaires de la démocratisation quantitative sélective orchestrée par Campus France, les étudiants guinéens quittent leur pays pour poursuivre des études supérieures en France dans l’espoir d’avoir un diplôme international pouvant déboucher sur une embauche au niveau national et international. Je cherche à étudier la présence de ces étudiants dans les différentes universités françaises, les démarches qu’ils mènent pour venir en France, leurs motivations, la catégorie socio-professionnelle et le niveau d’études de leurs parents, le financement du voyage et des études, leurs conditions de vie et d’études, leurs intentions de retour une fois les études terminées en France…Les responsables politiques français, dans le cadre de l’État, définissent les critères d’immigration des étudiants africains sur le territoire : une façon de contrôler celle-ci. Cette dernière est donc une pensée de l’État, le seul acteur légalement institué pour monopoliser la question de l’immigration. Au cours du temps, selon les contextes, les politiques se sont axées sur la construction, la déconstruction et la reconstruction de modèles d’accueil de ces étudiants pour mieux orienter l’immigration sur le territoire français.Les étudiants, quant à eux, cherchent à atteindre leurs objectifs, s’adaptent au système universitaire et valident leurs semestres en ne transgressant pas les textes juridiques de l’État.La dualité des objectifs (ceux de l’État, ceux des étudiants) va dans le sens d’une migration pour les études en France. Elle vient rappeler la relation d’interdépendance entre les différents acteurs engagés dans ce processus.