Etude du potentiel de l'immunothérapie par injection d'anticorps anti-CD45RC pour traiter le syndrome auto-immun APECED
Auteur / Autrice : | Marine Besnard |
Direction : | Carole Guillonneau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 01/12/2021 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Zimmermann |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Polak | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Abdelhadi Saoudi, Magali Irla |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
AIRE (Autoimmune regulator) est un régulateur de la transcription essentiel qui permet la sélection négative des thymocytes en favorisant l’expression thymique d’antigènes spécifiques de tissus (TSAs). Chez l’Homme, la déficience pour AIRE induit le syndrome de l’Autoimmune PolyEndocrinopathy - Candidiasis - Ectodermal - Dystrophy (APECED), une maladie auto-immune létale caractérisée par la présence de lésions en périphérie, un défaut suppressif des lymphocytes T régulateurs (Tregs), et la production d’auto-anticorps. Notre équipe a généré le premier modèle de rat Aire-/- qui présente les caractéristiques principales de ce syndrome. Précédemment, nous avons démontré que l’injection d’anticorps anti-CD45RC permet d’induire la tolérance dans le cadre de la transplantation, la maladie du greffon contre l’hôte (GVHD) et la myopathie de Duchesne. Lors de cette thèse, nous avons évalué le potentiel de l’immunothérapie par injection d’anticorps anti-CD45RC pour traiter le syndrome de l’APECED. Nous avons démontré que ce traitement permet d’améliorer les symptômes auto-immuns des rats Aire-/-, en condition préventive et curative. Puis, que cet effet thérapeutique est médié par la déplétion spécifique des lymphocytes T effecteurs (Teffs), la diminution de la production d’autoanticorps et la modification transcriptionnelle des Tregs. Pour finir, nous avons démontré que les patients APECED possèdent une plus grande proportion de LTs CD45RChi et que ces cellules infiltrent les lésions auto-immunes. L’utilisation d’un anticorps humain anti- CD45RC permet de dépléter ces cellules, soulignant ainsi le potentiel thérapeutique de ce traitement.