Impact de la radiothérapie interne vectorisée alpha sur le microenvironnement tumoral
Auteur / Autrice : | Justine Perrin |
Direction : | Yannick Guilloux, Joëlle Gaschet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunothérapie, oncologie nucléaire |
Date : | Soutenance le 07/07/2021 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Intégrée Nantes Angers |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Kraeber-Bodéré |
Examinateurs / Examinatrices : Claire Vanpouille-Box, Emmanuel Donnadieu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Eric Tartour, Alexandre Detappe |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les thérapies anti-cancéreuses actuelles se heurtent à de nombreux obstacles avant de lyser les cellules tumorales : l’hypoxie limite l’efficacité de l’irradiation externe, et la vascularisation déficiente limite l’accès au traitement. De plus, le microenvironnement tumoral (TME) contient des cellules et cytokines immunorégulatrices, empêchant la réponse immunitaire. Les combinaisons thérapeutiques pourraient permettre de modifier ces TME « froid » en « chaud » : plus vascularisés et infiltrés par des cellules immunitaires. Ce travail de thèse s’est concentré sur la combinaison de la radiothérapie interne vectorisée alpha (RIV-a) et du transfert adoptif de LT (ACT), et a permis une diminution de la croissance tumorale dans un modèle de myélome multiple. A partir de ces résultats, le but de ce projet est de comprendre l’impact de la RIV-a sur le TME « froid » et l’efficacité de l’ACT. Bien que les LT infiltrent la tumeur après l’ACT, seule la combinaison avec la RIV-a permet une déplétion des LT CD4 régulateurs et une production d’IL-2, IFNg et CCL-5 au site tumoral. De plus, la motilité des LT est augmentée dans les tumeur traitées avec la RIV-a. La combinaison RIV-a et ACT semble donc transformer le TME « froid » en « chaud ». Afin de permettre un suivi longitudinal de la réponse tumorale à l’ACT, différentes méthodes de suivi cellulaires ont été développées et comparées. La prolifération rapide des LT n’a pas permis de les marquer avec les méthodes directes, visant à marquer les cellules avant injection. Par conséquent, des cibles potentielles permettant une imagerie avec un anticorps radiomarqué ont été identifiées.