Thèse soutenue

L’intégration sociale des porteurs d’implant(s) cochléaire(s) : pratiques, entourage et représentation sociale de la surdité
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Auteur / Autrice : Malou Cesca
Direction : Jean-Marie Seca
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 07/12/2021
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire lorrain de sciences sociales (Lorraine)
Jury : Président / Présidente : Jean-Yves Dartiguenave
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Seca, Marie-Agnès Cathiard, Hervé Levilain, Angel Egido, Emmanuel Jovelin
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Yves Dartiguenave, Marie-Agnès Cathiard

Mots clés

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Résumé

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L’intégration sociale des porteurs d’implant(s) cochléaire(s) : pratiques, entourage et représentation sociale de la surditéL’approche socio-anthropologique des porteurs d’implant(s) cochléaire(s) est un domaine de recherche encore peu exploité en France. Elle permet de saisir les conséquences socio-affectives et identitaires de l’implantation cochléaire chez les sourds profonds à sévères, afin de saisir l’intégration sociale dans les groupes entendants.La problématique de travail concerne les effets d’individualisation des dispositifs d’implants cochléaires sur les trajectoires culturelles et professionnelles des malentendants. L’étude de la représentation sociale de la surdité et de l’implant chez les familles et des attitudes des sourds implantés permet d’appréhender l’expérience de vie des personnes porteuses d’implant(s) cochléaire(s) (IC). Les conduites des implantés, bien que dépendantes de ces représentations sociales, se déclinent en une collection d’attitudes et de modes de réaction très hétérogènes. L’individu porteur d’implant, comme l’entourage, sont appelés à développer de nouvelles techniques du corps (Mauss, 1934) et/ou de nouvelles formes de pratiques langagières (Bornand et Leguy, 2013).De nouvelles consignes éducatives et connaissances sont alors transmises réciproquement, en fonction des champs de socialisation de l’implanté et de son entourage (thérapeutique, éducatif, amical, associatif).Ainsi, quelles sont les modalités de transmission et de réappropriation des connaissances chez l’individu implanté et son entourage permettant l’intégration sociale dans les groupes entendants ?Aussi, il s’agit de saisir les facteurs de restriction et de participation sociale de l’individu implanté : cela permet d’appréhender l’autonomie et donc l’intégration sociale de l’individu implanté.Le corpus d’enquête est constitué de données principalement qualitatives : vingt cinq entretiens et trente heures d’observation auprès d’implantés de tous âges, de leur famille et de professionnels en santé favorisent la compréhension du phénomène à l’étude. L’approche quantitative permet, quant à elle, l’analyse de cent questionnaires. L’étude statistique permet de compléter les informations recueillies et d’en apprendre d’avantage sur l’expérience de vie des personnes implantées. Le tri à plat permet d’obtenir des données complémentaires et de mesurer les différentes attitudes des implantés, afin d’enrichir la compréhension des données récoltées qualitativement sur l’intégration sociales des sourds porteurs d’implant(s) cochléaire(s).