Thèse soutenue

Caractérisation expérimentale de la rupture d'interfaces collées sous chargement dynamique multiaxial

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Auteur / Autrice : Noëlig Dagorn
Direction : Benjamin BourelFranck LauroGérald Portemont
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique
Date : Soutenance le 26/11/2020
Etablissement(s) : Valenciennes, Université Polytechnique Hauts-de-France
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Lille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'automatique, de mécanique et d'informatique industrielles et humaines (Valenciennes, Nord ; 1994-...) - Office national d'études et de recherches aérospatiales (Lille)
établissement délivrant conjointement le doctorat : Institut national des sciences appliquées Hauts-de-France (Valenciennes, Nord ; 2019-....)
Jury : Président / Présidente : Frédéric Lachaud
Examinateurs / Examinatrices : Benjamin Bourel, Franck Lauro, Gérald Portemont, Lucas Filipe Martins da Silva, David Thévenet, Delphine Notta-Cuvier, Patricia Verleysen, François Rasselet, Vincent Joudon
Rapporteurs / Rapporteuses : Lucas Filipe Martins da Silva, David Thévenet

Mots clés

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Résumé

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Les joints adhésifs époxy sont fortement développés dans les applications aéronautiques. Ces assemblages collés doivent supporter des sollicitations d'impact, de sorte que la rupture doit être modélisée. Or, les mécanismes de rupture de l'adhésif sont sensibles à la vitesse de chargement. De plus, la rupture survient généralement sous un chargement mixte entre traction et cisaillement. Cependant, les modèles à zones cohésives actuels ne prennent pas en compte l'éventuel couplage entre mixité et vitesse de chargement. L'objectif de ces travaux est donc de caractériser le comportement à rupture d'un adhésif sous chargement dynamique multiaxial. Pour celà, un nouveau protocole expérimental est développé. Avec le même montage, de faibles variations sur la géométrie des éprouvettes permettent de couvrir toute l'enveloppe de rupture, de la traction au cisaillement. Le chargement dynamique est effectué à l'aide d'une machine de traction servohydraulique. La validité du protocole sous chargement quasi-statique est expérimentalement démontrée par comparaison avec un essai de référence dans l'existant. Les ruptures en mode II et en mode III s'avèrent équivalentes. De plus, la ténacité diminue à haute vitesse de chargement, quelque soit la mixité de mode. Enfin, un critère de rupture est défini afin de prendre en compte à la fois l'influence de la mixité de mode, et celle de la vitesse de chargement, sur la ténacité