Thèse soutenue

Taux de change d’équilibre et déséquilibres macroéconomiques

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Auteur / Autrice : Florian Morvillier
Direction : Valérie Mignon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Economiques
Date : Soutenance le 17/06/2020
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : EconomiX (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Cécile Couharde
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Mignon, Cécile Couharde, Jean-Louis Combes, Gilles Dufrénot, Francisco Serranito
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Louis Combes, Gilles Dufrénot

Résumé

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Cette thèse vise à étudier de façon approfondie la dynamique et les déterminants du taux de change. Elle examine également le lien entre déséquilibres internes et externes. Le premier chapitre s'intéresse à l'effet du passage à l'euro sur la vulnérabilité du compte courant à des chocs de demande et de mésalignements de change. Nos résultats montrent qu'avec l'adoption de la monnaie unique, la vulnérabilité du compte courant aux chocs de demande et de mésalignements de change augmente considérablement. Le deuxième chapitre de la thèse analyse la robustesse de l'effet Balassa Samuelson (BS) pour un panel de 38 économies en développement et émergentes sur la période 1980-2016. Nous examinons les versions interne et externe de l'hypothèse BS en nous basant sur cinq mesures différentes de l'effet BS. Nous montrons que la version interne de l'effet BS n'est vérifiée que si le différentiel de productivité du travail entre les secteurs échangeables et non échangeables est utilisé. Nous trouvons également un effet robuste du prix relatif des biens non échangés par rapport aux biens échangés sur le taux de change effectif réel (TCER). Le troisième chapitre étudie les effets non linéaires des infrastructures sur le TCER en estimant un modèle Panel Smooth Transition Regression (PSTR), visant à mettre en avant un impact différencié des infrastructures sur le TCER selon la valeur prise par la variable de transition. Nous considérons trois variables de transition différentes : le stock de télécommunications pour 1000 travailleurs, la Capacité de Production d'Electricité (CPE) pour 1000 travailleurs et la qualité du réseau électrique. Lorsque le réseau n'est pas achevé ou que le stock d'infrastructures est faible, une augmentation des CPE et du stock de télécommunications déprécie le TCER, tandis que la dépréciation supplémentaire est plus faible ou inexistante une fois le réseau établi. Les résultats obtenus sont discutés à la lumière de plusieurs canaux de transmission.