Thèse soutenue

Les agrosystèmes antiques du Châtillonnais : approche archéopédologique de la mémoire des forêts dans les parcellaires reconnus par télédétection LiDAR

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Auteur / Autrice : Alain Giosa
Direction : Christophe Petit
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie Environnementale. Spécialité Géoarchéologie
Date : Soutenance le 15/01/2020
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Archéologie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Philippe Boissinot
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Petit, Pierre Nouvel, Jean-Luc Dupouey, Murielle Georges-Leroy, Dominique Schwartz

Résumé

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Les forêts conservent des habitats et des réseaux de parcelles anciens. La télédétection laser aéroportée et les données LiDAR permettent une approche extensive de caractérisation de ces réseaux. Des fluctuations des modes d'occupation de l'espace sont reconnues. Leur analyse spatio-temporelle renouvelle l'histoire de l'occupation des territoires. Les ensembles parcellaires fossiles, caractérisés grâce aux méthodes archéologiques, permettent d'aborder les effets à long terme de l'agriculture sur la composition des sols et la résilience des milieux. Cette thèse souhaite montrer le potentiel de l'archéologie sous forêt pour la caractérisation des agrosystèmes anciens du Bassin parisien. La mémoire des forêts est abordée grâce à deux méthodes : un traitement des données archéologiques fournies par les relevés Li DAR est proposé afin de reconnaitre et dater ces réseaux de parcelles, puis les espaces identifiés sont caractérisés à l'aide d'une méthode archéopédologique. La trajectoire historique d'utilisation des espaces est mise en relation avec la composition actuelle des sols. Les forêts du Châtillonnais (Côte-d'Or, Bourgogne-Franche-Comté, France) constituent la zone atelier pour ce travail. Les méthodes proposées sont mises à l'épreuve sur trois réseaux de parcelles abandonnés, reconnus pour leurs occupations gallo-romaines (Vaucossier, Roche Chambain, la Caverne). Les résultats de ces recherches montrent la pluralité des périodes d'occupation de ces sites avec et une importante réoccupation agricole Moderne. La trajectoire d'utilisation des terroirs est précisée et les effets à long terme des occupations sur la composition des sols sont mis en avant.