Thèse soutenue

Conception d'une membranes biorésorbable pour la prise en charge des adhérences post-opératoires en chirurgie orthopédique

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Auteur / Autrice : Hadda Zebiri
Direction : Xavier Garric
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 18/12/2020
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Biomolécules Max Mousseron (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Michel Chammas
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Garric, Michel Chammas, Nicolas Blanchemain, Céline Falentin-Daudre, Audrey Tourette Diallo, Hélène Van den Berghe
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Blanchemain, Céline Falentin-Daudre

Résumé

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Les adhérences post-opératoires en chirurgie orthopédique, et plus particulièrement en chirurgie tendineuse des membres supérieurs, constituent une complication post opératoire majeure. Ces adhérences correspondent à la formation de tissus fibreux entre le tendon et les tissus environnants, à la suite d’une procédure traumatique chirurgicale. Elles sont générées pendant la cicatrisation tendineuse, jusqu’à 6 semaines après la chirurgie, et sont responsables de douleurs chroniques et d’une diminution de la mobilité. Pour prévenir leur apparition, nous avons conçu une membrane anti-adhérentielle, malléable et biorésorbable. Pour cela, une nouvelle structure copolymère tribloc biodégradable, poly(acide lactique)-poly(éther uréthane)-poly(acide lactique) (PLA-PEU-PLA) a été synthétisée et deux membranes, D-PACO1 et D-PACO2, ont ainsi été préparées à partir de ces copolymères. Les membranes étaient flexibles, suturables, facilement manipulables et donc adaptées à l’application clinique. Des études in vitro ont montré que ces membranes sont non cytotoxiques, dégradables avec une cinétique de dégradation prolongée et qu’elles conservent leur filmogénicité sur une période supérieure à 6 semaines. Par ailleurs, des études biologiques in vivo sur un modèle murin d’adhérences péri-tendineuses ont permis de démontrer la capacité des membranes D-PACO à réduire les adhérences péri-tendineuses. Ces travaux ont donc permis de concevoir une membrane biodégradable qui, de par ses propriétés, doit pouvoir jouer le rôle de barrière physique jusqu’à plus de 6 semaines, empêchant ainsi la formation d’adhérences péri-tendineuses sans interférer avec la cicatrisation.