Recherche de nouvelles solutions de biocontrôle contre un ravageur du maïs
Auteur / Autrice : | Thomas Drozdz |
Direction : | David Siaussat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Écotoxicologie |
Date : | Soutenance le 04/06/2020 |
Etablissement(s) : | Paris, Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris (1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Nathalie Volkoff |
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Nathalie Volkoff, David Renault, Michel Treilhou | |
Rapporteurs / Rapporteuses : David Renault, Michel Treilhou |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Avec l’augmentation de la population mondiale, les besoins alimentaires ne vont cesser de s’accroitre. Afin d’assurer des rendements permettant un accès à une nourriture de bonne qualité et en bonne quantité, les gouvernements et autorités de régulation visent à favoriser de nouvelles méthodes de lutte notamment contre les ravageurs de cultures. L’une d’elles est le biocontrôle.Le maïs est une des grandes cultures de France avec une grande importance économique. A ce jour, seuls les pyréthrinoïdes semblent entrainer une protection satisfaisante contre le principal ravageur du maïs : le taupin. Mon projet de thèse a donc eu pour but de rechercher de nouvelles solutions de biocontrôle contre ce ravageur. Outre une synthèse bibliographique des connaissances actuelles de cet insecte, j’ai réalisé de nombreux tests de contact afin de déterminer la toxicité potentielle de substances naturelles d’origine végétale mais aussi de certains microorganismes.J’ai pu réaliser le premier transcriptome d’une des espèces de taupin : Agriotes sordidus dans le but de déterminer de potentielles cibles moléculaires. Les cibles sélectionnées ont été modélisées pour déterminer des molécules ayant la capacité de se fixer. De plus ce transcriptome a permis d’étudier deux familles de détoxification (CYP et GST) à la suite d’une intoxication à la téfluthrine (pyréthrinoïde).