Applications d'apprentissage automatique à la résolution de problèmes récurrents en optimisation combinatoire
Auteur / Autrice : | Luca Mossina |
Direction : | Daniel Delahaye, Emmanuel Rachelson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique et Télécommunications |
Date : | Soutenance le 03/12/2020 |
Etablissement(s) : | Toulouse, ISAE |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, informatique et télécommunications (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe d'accueil doctoral Modélisation et ingénierie des systèmes (Toulouse, Haute-Garonne) |
Equipe de recherche : Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (Toulouse, Haute-Garonne). Département d’ingénierie des systèmes complexes | |
Jury : | Président / Présidente : Nicolas Couellan |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Delahaye, Emmanuel Rachelson, Nicolas Couellan, Laetitia Jourdan, Marc Sevaux, Marc Schoenauer | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laetitia Jourdan, Marc Sevaux |
Mots clés
Résumé
Ce travail s'intéresse aux problèmes de décision pour lesquels on cherche une solution optimale ou quasi-optimale et dont il faut résoudre plusieurs instances successives (problèmes récurrents) lesquelles sont des variantes d'un même problème d'origine.On analyse la structure de tels problèmes afin de dégager les caractéristiques pouvant être exploitées efficacement et transférées d'une résolution à l'autre, afin d'améliorer incrémentalement la qualité de l'optimisation.On se place donc dans le cadre d'une interaction entre un processus d'apprentissage automatique (fouille de données d'optimisation) et un processus d'optimisation.D'une part, étant donné l'expérience de résolutions passées, on cherche à apprendre ce que l'on peut généraliser au problème courant.D'autre part, on cherche à utiliser ces connaissances au sein de l'algorithme d'optimisation afin de rendre son exécution plus efficace.En particulier, cette thèse présente trois contributions. La première introduit une méthode pour générer des sous-problèmes plus simple pour un instance d’un problème récurrent, en utilisant la classification multi-étiquette. Un sous-ensemble de variables décision est sélectionné et figé à une valeur de référence.La solution au sous-problème qui reste, même en étant pas garantie optimale pour le problème originale, peut être obtenu plus rapidement.La deuxième, emploie l’apprentissage supervisé, classification et régression, pour prédire et ajouter une contrainte additionnelle au problème récurrent modélisé par programmation mathématique. Au moment de résoudre une nouvelle instance, le modèle prédit en quelle mesure la solution au problème de référence est applicable, en permettant d’obtenir une résolution plus rapide.Dans la troisième, le contrôle dynamique de paramètres d’un algorithme évolutionnaire est encadré comme un problème d’apprentissage par renforcement. Les politiques de contrôle ainsi obtenues garantissent que l’algorithme d’optimisation atteint, en moyenne, la solution optimale dans le plus court délai.