Politique monétaire, courbe des taux d'intérêt et macroéconomie
Auteur / Autrice : | Etienne Vaccaro-Grange |
Direction : | Céline Poilly, Florian Pelgrin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 17/09/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Aix-Marseille School of Economics |
Jury : | Président / Présidente : Christelle Lecourt |
Examinateurs / Examinatrices : Frank Smets | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Paul Renne, Jean Imbs |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse a pour ambition d’aider à mieux comprendre le rôle des taux d’intérêt comme instrument de politique monétaire à la disposition des banques centrales pour influencer l’économie. Le premier chapitre de cette thèse propose une analyse du canal de transmission de la prime de risque des obligations du programme d’achat de dettes souveraines de la Banque Centrale Européenne, en s’intéressant aux variables macroéconomiques agrégées. Le second chapitre examine l’environnement de faible croissance et de faible inflation présent au Japon depuis les années 1990, via l’écart des courbes des taux. Ce chapitre élargit le concept de taux (court) d’intérêt naturel à celui de maturités intermédiaires et longues, et indique que les différents régimes de politique monétaire de la banque centrale du Japon n’ont pas eu un impact homogène sur l’écart des courbes des taux et sur l’économie Japonaise. Enfin, le troisième chapitre montre que la courbe de Phillips aux Etats-Unis - la relation structurelle entre l’inflation et une mesure d’activité économique réelle - n’est pas morte, contrairement à la pensée commune. Ce chapitre démontre que la pente de la courbe de Phillips n’est pas plate, une fois filtrée des chocs d’offre, et non uniquement des chocs attribuables à l'évolution des coûts. Ce chapitre trouve également des éléments qui tendent à montrer que l’apparent aplatissement de la courbe peut être attribué au fait que la Réserve Fédérale Américaine cible désormais l’inflation avec plus de rigueur que par le passé.