Thèse soutenue

Simulation of receptor-ligand recognition mechanisms of human Glutahione Transferases by free energy landscape calculation : Applications to the science of taste and cancer.

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Auteur / Autrice : Paul Grassein
Direction : Patrick SenetFabrice Neiers
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 22/03/2019
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB) (Dijon)
Jury : Président / Présidente : Eric Lesniewska

Résumé

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Les protéines hGSTs (Glutathions Transférases humaines) sont des enzymes qui jouent un rôle majeur dans la détoxification de notre organisme et qui sont impliquées dans le développement du cancer. Le mécanisme moléculaire par lesquel les hGSTs sélectionnent une grande diversité de ligands (médicaments, pesticides...) est incompris jusqu’à ce jour. Comprendre les mécanismes de reconnaissance ligand‐récepteur des hGSTs est un enjeu fondamental majeur aux implications sociétales et économiques fortes pour la recherche sur le cancer et pour les industries agroalimentaire et pharmaceutique (cf. projet détaillé). Dans cette thèse nous utiliserons des moyens de calcul à haute performance pour réaliser des simulations de dynamique moléculaire tout atome en solvant explicite des hGSTs (système de plusieurs centaines de milliers d’atomes). L’équipe a une grande expérience de ce type de défis numériques acquise avec la simulation des protéines chaperones HSP. L’approche novatrice de l’analyse des paysages d’énergie libre des HSP développé récemment dans l’équipe sera adaptée à l’étude des GSTs et une nouvelle modélisation du paysage d’énergie libre (couplage de l’approche de Landau et de la dynamique moléculaire) sera développée dans la thèse pour élucider les mécanismes ligand‐récepteur des GSTs. Des ligands odorants et issus de la chimiothérapie seront utilisés comme modèles et les résultats théoriques seront comparés aux données expérimentales obtenues par différentes techniques (calorimétrie, fluorescence, interférométrie de bio‐couches , nanosondes) à l’Université de Bourgogne.