Thèse soutenue

Relargage des métaux traces depuis les sédiments contaminés vers les eaux de surface pendant la dynamique sédimentaire : une étude expérimentale

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Auteur / Autrice : Mykyta Shumskykh
Direction : Cécile Grosbois-BacchiNathalie Gassama
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la terre
Date : Soutenance le 17/12/2019
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Énergie, Matériaux, Sciences de la Terre et de l'Univers (Centre-Val de Loire ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : GéoHydrosystèmes COntinentaux (Tours)
Jury : Président / Présidente : Alexandra Courtin-Nomade
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Pourret, Annette Hofmann

Résumé

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Dans les systèmes aquatiques, la plupart des éléments traces métalliques (ETM) sont piégés dans les sédiments puis peuvent être relargués en fonction des conditions chimiques et de l’activité microbienne à l’interface eau-sédiment. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de remise en suspension des sédiments (lors de crues et d’opérations de gestion de barrages) sur la mobilité de certains ETM. Plusieurs conditions expérimentales de lessivage ont été choisies pour simuler ces événements : conditions oxiques et anoxiques sur des sédiments bruts et d’autres irradiés par rayons gamma. L’utilisation d’eau désionisée a permis de maximiser le processus de relargage. Deux types de sédiments, issus de contextes différents, ont été sélectionnés : le barrage de Villerest (France) et la rivière Xiang (Chine). Des expériences à long terme (30 jours) ont permis d’identifier la dégradation de la matière organique, l’activité microbienne et l’altération (voire la dissolution) de phases porteuses d’ETM comme principaux facteurs de contrôle. L’importance de l’activité microbienne n’a pas pu être quantifiée puisque l’irradiation n’a pas stérilisé totalement les sédiments. Enfin, l’impact de tels évènements parait très limité puisque moins de 1% des ETM contenus dans les sédiments ont été libérés.