Représenter la femme à la fin de la République
Auteur / Autrice : | Aurora Taiuti |
Direction : | Gilles Sauron, Massimiliano Papini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théorie et pratique de l'archéologie |
Date : | Soutenance le 19/10/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université en cotutelle avec Università degli studi La Sapienza (Rome) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Rome et ses renaissances. Art, archéologie, littérature, philosophie (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuelle Rosso |
Examinateurs / Examinatrices : Stefano Tortorella | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Maria Elisa Micheli, Renaud Robert |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La production statuaire féminine de la fin de la République et du début de l’époque impériale se révèle être bien plus variée que ce que les anciennes études ont mis en évidence jusqu’à présent. La présente étude propose une critique des précédentes classifications typologiques à partir d’un corpus documentaire comprenant deux cent quatre statues en ronde bosse et haut-relief. L’étude de ce corpus a permis de mettre en lumière l’existence d’un riche répertoire de variantes aux types statuaires officiels et d’élaboration hellénistique. Ces variantes statuaires se révèlent être fondamentales pour la compréhension des relations entre les différentes régions de l’Empire ainsi que des traditions artisanales locales qui s’imposent encore parfois face à l’élaboration du langage de l’art augustéen. En même temps, l’analyse des statues féminines dans leur contexte a permis de démontrer une différence substantielle entre le plan de l’art officiel et celui de la production privée : contrairement aux choix iconographiques et stylistiques réservés aux hommes, les premières statues honorifiques des femmes romaines ne se révèlent pas totalement soumises aux règles de l’imitatio principis. L’importance de cette étude repose dans l’originalité de cette période de transition entre les modèles féminins issus de la précédente expérience iconographique hellénistique et ceux élaborés au cours de la période impériale romaine.