Thèse soutenue

Martin Carlin et les ébénistes allemands à Paris au XVIIIe siècle

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Auteur / Autrice : Miriam Schefzyk
Direction : Jean-François BelhosteEva-Bettina Krems
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 05/11/2019
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE) en cotutelle avec Westfälische Wilhelms-Universität (Münster, Allemagne)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle (Paris)
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)
Jury : Président / Présidente : Eva-Bettina Krems
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Belhoste, Eva-Bettina Krems, Martin Schieder, Ulrike Seeger, Patrick Michel, France Nerlich
Rapporteurs / Rapporteuses : Martin Schieder, Ulrike Seeger

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La thèse intitulée « Martin Carlin et les ébénistes allemands à Paris au XVIIIe siècle » se consacre au grand mouvement migratoire des ébénistes allemands installés à Paris au cours du XVIIIe siècle à l’instar de l’ébéniste Martin Carlin (†1785), originaire de Fribourg-en-Brisgau dont l'œuvre n'a jamais fait l’objet d'une étude approfondie. Plusieurs approches méthodologiques de la recherche de la migration historique, de l’histoire sociale de l’artiste, de la culture matérielle et du transfert artistique et culturel sont employées pour reconstituer l’impact de ce mouvement migratoire ainsi que pour évaluer l’influence des ébénistes allemands sur le meuble et son marché à Paris au XVIIIe siècle. En reconstituant le contexte de production des ébénistes allemands qui était conditionné par le statut institutionnel, la situation économique, les réseaux et les structures d’accueil des ébénistes allemands à Paris, leurs meubles sont pour la première fois analysés en tant que reflet de leur situation particulière en tant que migrants. Avec cette approche inédite, la thèse place un domaine important, mais souvent négligé par la recherche en histoire de l’art, au centre de l’intérêt et mène des recherches fondamentales dans les arts décoratifs et les échanges culturels entre la France et l’Allemagne à l’époque moderne.