Thèse soutenue

Les "villes nouvelles" du Maroc : de la frénésie à la léthargie

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Auteur / Autrice : Camilia Taibi El Kettani
Direction : Christian Pédelahore de Loddis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie. Spécialité Architecture, Ville, Environnement
Date : Soutenance le 25/10/2019
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Architecture Histoire Techniques Territoires Patrimoines (Paris-La Villettes ; 2012-....)
Jury : Président / Présidente : Marlène Ghorayeb
Examinateurs / Examinatrices : Christian Pédelahore de Loddis
Rapporteurs / Rapporteuses : Rémi Papillault, Jean-Marc Zaninetti

Mots clés

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Résumé

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Le Maroc s'est lancé, en 2004, dans une nouvelle étape de son histoire urbaine à travers la création de villes nouvelles. Il s’agit d’un programme qui découle d’une politique portée et décidée par l’État pour mieux garantir la transition urbaine du pays et répondre à ses besoins en logements. Ainsi, des villes planifiées sont actuellement en cours de construction à une vingtaine ou trentaine de kilomètres des grandes agglomérations. De superficies différentes et implantées sur de vastes territoires ruraux, elles prévoient d’accueillir entre 200 000 et 450 000 habitants. Cette décision de création de villes nouvelles au Maroc semble avoir été prise comme alternative aux défaillances des procédés d'aménagement précédents. Cette thèse a pour objectif principal de mettre en perspective cette politique urbaine et d’examiner si ces villes nouvelles sont porteuses d’un renouveau des mécanismes de la fabrique spatiale marocaine. Elle vise également à établir un portrait de ces villes, à analyser les stratégies qui en sont à l’origine et à saisir leur évolution ainsi que les logiques de leur développement. Elle a ainsi pour ambition de porter un regard sur la pertinence de leur création comme réponse à l'urbanisation accélérée au Maroc, sachant que le recours aux villes nouvelles n’est aujourd’hui plus en vogue dans les des pays occidentaux.