Le droit à la paresse en droit social
Auteur / Autrice : | Nicolas Bouthière |
Direction : | Nicolas Guillet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 07/11/2019 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit-Normandie (Caen) |
Partenaire(s) de recherche : | Université de préparation : Université du Havre (1984-....) |
Laboratoire : Centre de recherche sur les mutations sociales et les mutations du droit (Le Havre, Seine-Maritime) | |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Barban |
Rapporteurs / Rapporteuses : Geneviève Koubi, Nicolas Moizard |
Mots clés
Résumé
La situation des individus situés en dehors du travail interroge sur la perception qu’a le droit des inactifs et sur les protections conférées à ces derniers, notamment la protection de leur dignité sociale. La notion de paresse, qui pourrait être définie comme la propension à ne rien faire, est absente des dictionnaires juridiques et revêt un sens péjoratif dans les rares textes qui en font usage. L’étude se propose de dessiner les contours de ce que pourrait être un droit à la paresse, et plus spécifiquement un droit collectif à la paresse, en étudiant dans l’ordre juridique français à l’aune de l’activité de travail et du droit de la protection sociale, la façon dont les comportements paresseux sont perçus par le droit et s’il est des situations empreintes d’oisiveté qui permettent de conférer à la paresse une forme de licéité. La recherche s’est intéressée à la fonction et la valeur sociale du travail, pour mieux déconstruire les rapports de dépendance à l’activité de travail qui s’établissent au préjudice du développement du temps de vie personnelle des travailleurs.