Thèse soutenue

Potentialité de la bioacoustique comme outil de dénombrement d'espèces difficiles d'accès : cas du Lagopède alpin (Lagopus muta)

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Auteur / Autrice : Thibaut Marin-Cudraz
Direction : Nicolas MathevonFrédéric Sèbe
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance le 17/10/2019
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut des neurosciences Paris-Saclay (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....)
Laboratoire : Equipe de neuro-éthologie sensorielle (Saint-Etienne) - Institut des Neurosciences de Paris-Saclay / Neuro-PSI
Jury : Président / Présidente : Charlotte Curé
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Mathevon, Frédéric Sèbe, Charlotte Curé, Isabelle Charrier, Gilles Nigel Yoccoz, Florence Nicolè
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Charrier, Gilles Nigel Yoccoz

Résumé

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Les recensements de populations de lagopèdes alpin (Lagopus muta) mâles se font par points d’écoute au printemps (fin mai – début juin). Plusieurs observateurs se placent à des points donnés au sein de la zone à recenser et passent une heure à écouter les mâles chanteurs pour essayer d’en déduire une estimation. Les conditions de comptages sont difficiles et font douter de la bonne représentativité de ce protocole. Le premier objectif de la thèse a été de quantifier les biais du comptage. La thèse s’est donc ensuite attachée à trouver des pistes pour développer de nouvelles méthodes de comptages pour compenser les biais du comptage traditionnel. Les signaux acoustiques émis par les animaux portent plusieurs niveaux d’informations, tel que l’identité de l’émetteur. La deuxième partie de ma thèse a montré que les techniques de bioacoustique basées sur les différences acoustiques des vocalisations étaient applicables au lagopède et qu’il était ainsi possible de déterminer le nombre de mâles dans une zone à l’aide des sons qu’ils produisent. La troisième partie de la thèse est une généralisation de la méthode sur des enregistrements à long terme en conditions de terrains réelles.Il a été non seulement possible d’obtenir le nombre de mâles mais également le temps de présence de chaque mâle et d’y relier son statut reproducteur. En conclusion, j’ai montré l’intérêt de l’outil bioacoustique comme outils de suivi des populations de lagopèdes alpins. Ma thèse ouvre des perspectives futures pour un suivi à larges échelles temporelles et spatiales des populations de lagopèdes.