Thèse soutenue

Actions collectives alimentaires en territoires ruraux : un regard sur la diversité, une quête pour le développement territorial : regard croisé entre Brésil et France

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Auteur / Autrice : Vanessa Iceri
Direction : Sylvie Lardon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 28/11/2019
Etablissement(s) : Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : UMR Territoires (Clermont-Ferrand)
Laboratoire : UMR Territoires (Clermont-Ferrand)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Hélène Mainet-Valleix, Marcio Mendes Rocha, Hervé Théry
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Debarbieux, Teresa Pinto Correia

Résumé

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Avec l’émergence diffuse et spontanée de nombreuses actions collectives alimentaires (Amaps, supermarchés coopératifs, lutte contre le gaspillage, etc.), un mouvement de fond s’opère au sein des territoires. Ma thèse s’inscrit dans ce contexte en interrogeant la façon dont les actions collectives alimentaires, notamment celles qui sont portées par les agriculteurs dans les territoires ruraux, participent au développement territorial. Les principales pistes d’investigation se situent entre la coordination des acteurs et leur interaction avec l’espace. Afin d’y répondre, deux cas d’études ont été mobilisés de façon croisée. Le premier concerne un magasin de producteurs situé à Ambert (France) ; le deuxième consiste en un projet de développement d’une communauté traditionnelle située à Sao Mateus do Sul (Brésil). Sur ces terrains, j’ai réalisé principalement des entretiens qui m’ont fourni des données pour une analyse à partir de trois points de vue : social, spatial et temporel. La question sociale a été principalement abordée à travers l’analyse de la coordination entre individus / collectifs et le commun qui leur permet d’agir ensemble. La question spatiale a été instruite par l’analyse des objets matériels qui révèlent les dimensions matérielles / idéelles / organisationnelles du territoire. Enfin la question temporelle a été traitée par les analyses des trajectoires individuelles / collectives mais aussi par l’interaction dialectique entre ancrage / ouverture territoriale, innovation / tradition, articulant le temps passé, présent et futur. Finalement l’étude croisée entre ces deux terrains a permis de mettre en évidence les nombreuses interactions entre espace, société et temps, discutées en termes de circularités. La thèse aboutit également à la production d’outils et de cadres d’analyse qui permettent de rendre visibles ces interactions et d’engager le débat quant à la participation des actions collectives alimentaires aux processus de développement territorial.