Thèse soutenue

L’action paysagère en France et en Allemagne : la Convention européenne du paysage comme cadre commun ?

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Auteur / Autrice : Louise Leconte
Direction : Fabienne JolietHervé DavodeauDiedrich Bruns
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie et aménagement
Date : Soutenance le 27/05/2019
Etablissement(s) : Angers en cotutelle avec Gesamthochschule (Kassel, Allemagne)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Espaces et Sociétés (Rennes ; Angers ; Caen ; Le Mans ; Nantes ; 1996-....)
Laboratoire : Espaces et Sociétés (Rennes ; Angers ; Caen ; Le Mans ; Nantes ; 1996-....)
Jury : Président / Présidente : Marc Antrop
Examinateurs / Examinatrices : Olaf Kühne
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Sgard, Ilke Marschall

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le 20 octobre 2000, le Conseil de l’Europe (CoE) ouvre à la signature par ses Etats-membres une Convention européenne du paysage (CEP). Premier traité international consacré exclusivement à la question du paysage, elle propose des définitions et un cadre commun pour l’action paysagère en Europe au 21ème siècle. Avec la CEP, le CoE souhaite oeuvrer au rapprochement de ses pays membres autour de la sauvegarde et de la mise en valeur de leurs paysages en tant que patrimoine commun des européens (préambule de la CEP). C’est cette notion de rapprochement que nous questionnons dans la thèse.Alors que la France fut parmi les premiers pays du CoE à signer la CEP, le gouvernement fédéral se refuse toujours à signer la Convention. Les raisons de cette non-signature sont multiples et complexes.Une hypothèse est posée dans cette thèse concernant la définition même du concept de Landschaft à partir duquel la politique paysagère s’est construite en Allemagne. Cependant, le texte de la Convention n’est pas inconnu au sein de la sphère scientifique et politique dans le domaine du paysage en Allemagne où des voix s’élèvent en faveur d’une ratification par l’État fédéral. Ainsi, la deuxième hypothèse est celle d’une évolution de l’approche paysagère en Allemagne vers celle défendue par la CEP. Cette thèse propose, par une analyse comparative de l’action paysagère au niveau national (politique paysagère) et local (projet de paysage) entre la France et l’Allemagne, de répondre à la problématique suivante : « La Convention européenne du paysage est-elle un facteur de convergence de l’action paysagère entre la France et l’Allemagne ? »