Thèse soutenue

La littérature de l'après-11 mars 2011 entre France et Japon : une étude comparée (2011-2013)

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Auteur / Autrice : Cécile Duquenne
Direction : Alexis NuseloviciCécile Sakai
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature générale et comparée
Date : Soutenance le 04/10/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre interdisciplinaire d'étude des littératures (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Catherine Coquio
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Sakai, Pauline Cherrier
Rapporteurs / Rapporteuses : Rodica-Livia Monnet

Résumé

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L’objectif de cette thèse est d’apporter un éclairage comparatiste à une littérature le plus souvent étudiée dans le seul domaine de la littérature japonaise. Pour ce faire, nous avons choisi d’aborder cette littérature par le prisme des littératures de l’exil, et plus précisément l’exil tel que pensé et élaboré par Alexis Nouss. Par ailleurs, nous avons fait le choix de consacrer notre recherche à la question de la seule littérature de l’après-accident nucléaire, afin de défendre l’hypothèse selon laquelle il existerait une forme d’exil propre aux situations de déplacements post-accidents ou post-catastrophes nucléaires.Dans la 1e partie, nous nous efforcerons de démontrer la possible existence d’une condition exilique propre aux déplacés du nucléaire, mais aussi d’une littérature qui y corresponde. Nous établirons à cette occasion un dispositif critique local qui nous permette d’analyser les textes retenus pour analyse, autour des notions inédites de « littérature de l’exil nucléaire » et de « littérature contaminée ». Dans la 2e partie, nous examinerons les œuvres de Furukawa Hideo, Michaël Ferrier et Sekiguchi Ryôko, de manière à démontrer comment le sentiment d’exil s’est installé en eux. Dans la 3e partie, nous nous pencherons sur les œuvres de Daniel de Roulet, Kawakami Hiromi, Henmi Yô et Tsushima Yûko, examinant la mise en scène de la contamination à l’œuvre dans l’œuvre. Alors que la 2e partie s’attache à esquisser les contours de la littérature de l’exil nucléaire telle qu’elle se devine dans les textes ici présentés, la 3e partie sera tournée vers la démonstration analytique de la possible existence d’une littérature contaminée sur un plan métaphorique.